Lorsque l’on part en voyage à l’autre bout du monde, on prend ses bagages, son billet d’avion, une carte, un guide.. Mais pas que. On emporte aussi ses joies, ses problèmes, son envie de découvrir, et ses (mauvaises) humeurs. Mariage à Mendoza, c’est ça. C’est un condensé de tous ces éléments essentiels au voyage.

Antoine et Marcus partent pour Mendoza en Argentine assister au mariage de leur cousin. L’occasion pour eux de se retrouver entre frères et de découvrir un magnifique pays. C’était sans compter l’effondrement du foyer d’Antoine et la maladie psychiatrique de Marcus. Des tracas français qui les suivent sur le continent Américain et qui vont plomber quelque peu l’ambiance…

La fragilité de leur relation est touchante. On a envie de les serrer dans nos bras pour les réconforter. (Ok, je ne suis pas objective, même pas malheureux, j’ai envie de serrer Nicolas Duvauchelle tout contre moi. Mais… mais) Côte à côte ils sont attendrissants. Ils cumulent les gaffes, comme tout le monde dans un pays où la culture et les coutumes sont différentes.

Ils sont un peu de nous tous lorsque l’on voyage. Les yeux grands ouverts, le mal du pays, la méconnaissance des habitudes.

Malgré tout, et avec l’aide Gonzalo, un natif, et Gabriela, une jeune femme à la beauté envoûtante, ils vont prendre la route et se reconstruire. 
C’est au gré des rencontres, des épreuves, des moments de joie qu’ils vont profiter de leur voyage et resserrer les liens qui les unissent. Tous les quatre vont s’engueuler, s’arrêter, s’aimer, et reprendre la route. 
Les deux argentins rencontrés par hasard sur leur route et pas forcément invités à voyager avec eux vont être des pansements à leurs douleurs, les aidant à se confronter à la vérité et à en apprendre sur eux même.
 Tous sortiront grandis de cette aventure et porteront un regard différent sur le monde.

La narration du film manque sans doute un peu de rythme, mais pas d’humour. On n’hésite pas à se moquer des points faibles de Marcus et Antoine et à rire des répliques cinglantes. 
Benjamin Biolay est très bon dans le rôle du cousin qui va se marier !

N’oubliez pas de vous émerveiller devant la beauté de l’Argentine. Ne ratez pas ses espaces infinis, ses couleurs dépaysantes. 
Les grands espaces ont le pouvoir de vous rendre tout petit. Nos vies aussi sont jonchées de pleurs et de rires, de problèmes et de solutions. Et s’il fallait partir au bout du monde pour s’en rendre compte et avancer ? 
Un joli « T’es petit… mais t’es beau » pour clôturer le film. Parfait. Merci.

Sortie en salles le 23 janvier 2013.

1 Comment on Mariage à Mendoza : l’avis de Madeline

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