Les Filles du Web

cinéma

Toy Boy: un gigolo à Los Angeles

Toy BoyToy Boy, c’est l’histoire d’un mec, Nikki, qui tente sa chance à Los Angeles. Il n’a pas de talent particulier, mais souhaite simplement vivre la belle vie. Le hic, c’est qu’il n’a ni travail, ni maison.

Mais pour Nikki, quoi de plus simple que de rencontrer de riches et belles jeunes femmes prêtent à l’entretenir!
Son plan marche à merveille, jusqu’au jour où il fait la rencontre d’Heather. Il est loin de se douter que cette fameuse Heather joue au même jeu que lui… Et pour corser le tout, c’est de cette fille dont il va tomber amoureux! Ça promet…

Toy Boy, c’est Hors de prix (film de Pierre Salvadori avec Audrey Tautou et Gad Elmaleh) en version américaine: même histoire, même revirement de situation. Si vous avez été séduite en 2006, vous le serez à nouveau avec ce film.

La bande annonce est également réussie. Les 1minutes 17secondes nous donnent envie d’aller voir le film dès mercredi au cinéma (date de sortie: 8 juillet 2009).

Les ingrédients du film : de l’humour mêlé à une histoire d’amour comme on les aime : improbable mais qui finit par fonctionner. Un mélange parfait pour passer un agréable moment.
Pour résumer, Toy Boy, c’est un film à voir absolument. Alors, allez vite acheter vos places!

 

Velvet Goldmine de Todd Haynes

Velvet GoldmineCe film au casting plus qu’intéressant (Ewan McGregor, Christian Bale et Jonathan Rhys Meyers) vous transportera dans un univers explosif, dédié au glam rock des années 70. Les chansons de Velvet Goldmine rendent d’ailleurs hommage aux talentueux David Bowie ou encore Marc Bolan.

Velvet Goldmine retrace l’histoire aussi bien musicale que sexuelle d’une star du glam-rock, Brian Slade. Vous noterez la ressemblance avec Ziggy Stardust alias Mr Bowie.
Dix ans après la disparition du chanteur, un de ces fans devenu journaliste devra parcourir l’Angleterre à la recherche d’informations sur l’ascension et la chute de son ancienne idole.
Au cours de son enquête, revivez de nombreux flash-back emprunts de désir, de démesures et d’excès, qui faisaient des années 70 une époque phare du rock anglais.
 
Et si vous êtes attentifs, vous pourrez apercevoir mon idole : Brian Molko !!
 
Disponible en DVD.

« Hansel et Gretel » revisité

Hansel et Gretel Hier soir, j’ai regardé un film étrange, un genre de conte pour enfant, mais comme ceux de l’ancien temps: un conte qui fait un peu frémir… Oh! n’imaginez pas voir une sorcière sortir d’un placard, ou quelques monstres cachés sous le lit, il n’en est rien… Il s’agit d’ HANSEL ET GRETEL, un film de Yim Phil-sung.

Ce film nous embarque dans un univers enchanteur, mais quelque peu cruel, un peu à la Tim Burton, avec une influence notable du cinéaste espagnol Guilermo Del Toro.
Le topo du film se résume assez vite: un jeune homme, victime d’un accident de la route, se retrouve recueilli par une petite fille dans une maison aux confins d’une forêt maudite.
Cette dernière vit avec ses parents qui disparaitront assez vite, ainsi qu’avec son frère et sa sœur. L’homme se retrouve alors prisonnier de la maison, et se voit confronté au frère de la jeune fille.

L’univers et les décors de la maison sont somptueux, car issus de l’imagination des enfants. Gâteaux et jouets à profusion! Mais derrière l’aspect enfantin de la maison se cache un terrible secret…

Oserez-vous le découvrir ?
 
Disponible en DVD.

 

Hansel et Gretel

 

Le Cercle des Poètes Disparus

Le cercle des poètes disparus Parce que jamais, un film n’a aussi bien décrit la fragilité, les doutes, la pudeur de l’adolescence; parce qu’il a déjà vingt ans et pourtant, n’a pas pris une ride: Le Cercle des Poètes Disparus fait parti de ces chefs d’oeuvre qu’il faut avoir vus au moins une fois dans sa vie.

 

Véritable ode à la jeunesse avec, en toile de fond, l’Amérique de la fin des années 50, Le Cercle des Poètes Disparus dépeint la vie d’un groupe d’adolescents, élèves dans la très sélecte « Welton Academy », étouffés par le système éducatif et familial de l’époque, et épris d’une liberté incarnée et louée par leur professeur: Monsieur Keating (Robin Williams, le rôle de sa vie).

Pas un mot de trop, pas une scène de trop: tout est juste dans ce film. A commencer par les acteurs, qui nous font grandir avec eux, et nous démontrent que le talent n’attend pas le nombre des années (Ethan Hawke et Robert Sean Leonard font ici leur début devant la caméra).

Plus qu’un film, c’est une vraie leçon de vie que Peter Weir, le réalisateur, met en scène sous nos yeux. Et l’on se retrouve avec son mouchoir, bouleversé, ébahi devant tant de délicatesse et d’émotion.

A moins d’avoir un coeur de pierre, et de ne jamais avoir eu 17 ans, difficile de ne pas contenir son émotion lors de la scène finale…

Du grand, grand cinéma.

A voir et à revoir en DVD.

OSS 117 : Le retour de notre Loulou sur grand écran !

OSS 117Vous vous rappelez d’Hubert Bonisseur de La Bath, l’agent très secret incarné par Jean Dujardin dans « OSS 117 : Le caire, nid d’espion » ? Et bien le voilà de retour en fanfare avec le deuxième volet OSS : « OSS 117 : Rio ne répond plus », réalisé lui aussi par Michel Hazanavicius.

Plus folle, plus déjantée, la suite sait suivre la lignée désopilante du premier. Envoyé à Rio de Janeiro pour récupérer un micro-film compromettant pour l’État français, Hubert Bonisseur de La Bath se retrouve sur les traces d’un nazi dangeureux aux côtés d’une charmante lieutenant-colonel juive, le tout poursuivi par une confrérie étonnement importante de chinois et par un duo de pseudo-power-rangers-catcheurs. Dujardin nous fait rire aux larmes à débiter avec sa tête de chameau-bellâtre sûr de lui ses à-prioris antisémites, antichinois, antiallemands et machistes… Tout passe avec humour et on en redemande !

Si vous aimez Jean Dujardin, si vous avez aimé l’humour Brice de Nice et le premier OSS 117, foncez, car comme dit Dujardin lui-même dans la bande annonce : « Si vous aimez la danse et les chinois, vous allez vous régaler ! »