Cet été, un nouveau thriller débarque en salle le 18 juin, qui met en scène un trio de choc : l’acteur Viggo Mortensen, célèbre interprète d’Aragorn dans le Seigneur des Anneaux, que l’on retrouve une seconde fois aux côtés de la sublime Kirsten Dunst, après le film On the Road ; mais aussi le ténébreux latino Oscar Isaac, qui ne cesse d’agrandir sa filmographie depuis un certain temps. Ce dernier se voit aussi attribuer comme réalisateur un ancien collègue, Hossein Amini, le scénariste de Drive.

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L’histoire nous projette dans les années 60 et les somptueux paysages athéniens. A l’écran, un couple d’américains, Chester et Colette MacFarland. Leur richesse nous éblouit instantanément de part leurs habits de luxe : les costumes en lin de Chester et les longues robes fleuries de Colette. Tout semble parfait, jusqu’à l’arrivée d’un certain guide américain nommée Rydal. Ses regards sont immédiatement trompeurs: l’homme est sous le charme de Colette, ce qui n’échappe pas à Chester. Son attirance pour elle devient tout aussi forte que la fusion préexistante dans le couple. Traversant les lieux les plus mythiques, animée par les musiques propres au pays, l’ambiance devient soudain sombre lorsque le passé de l’homme d’affaire MacFarland refait surface et aboutit à un meurtre involontaire, entraînant Rydal dans un tourbillon infernal. La fuite, la folie et les courses poursuites vont ainsi rythmer la vie de nos trois héros, ce qui changera leur destin à tout jamais…

Quelles sont les conséquences que le pouvoir de l’argent et de l’amour peuvent engendrer sur l’homme? The Two Faces of January nous permet d’élucider une réponse possible à cette question.

Mon avis :

Dans The Two Faces of January, le jeu des acteurs est particulièrement indéniable: chacun a su trouver chaussure à son pied dans son rôle respectif. Viggo Mortensen donne à son personnage un caractère froid et entêté, enivré par l’argent ; Kirsten se démarque de tous ses précédents films en interprétant parfaitement la femme américaine de l’ancien temps. De son côté, Oscar Isaac est attachant par sa générosité sans faille et son côté charmeur de guide. Les paysages grecs et turcs sont époustouflants et nous changent des villes urbaines occidentales. De plus, les costumes des années 60 nous plongent dans une vague de nostalgie.

Hossein Amini nous livre une nouvelle fois un très bon scénario qui ne fait qu’enrichir les moments les plus palpitants. Tous ses éléments apportent à l’intrigue, qui ne sort pourtant pas de l’ordinaire, une touche d’originalité incontestable à ne pas manquer.

Un conseil : tous en salles le 18 juin prochain !

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