Les Filles du Web

psychologie

Petites et grandes frayeurs

Agoraphobe, claustrophobe, arachnophobe, brontophobe (peur du tonnerre), ParisHiltonophobe etc… On a tous peur de quelque chose. Là où ça se complique, c’est quand la peur est tellement intense qu’elle devient handicapante et nous empêche de vivre.

Heureusement, il existe différentes solutions pour ne plus paniquer!

 

La relaxation1ère solution: la relaxation

Lorsqu’on a peur, le pouls s’accélère et la respiration se fait de manière totalement anarchique. La relaxation, avec l’aide d’un(e) sophrologue ou psychomotricien(nne), permet d’apprendre à contrôler sa respiration lorsque l’on sent monter la peur.

Associé à un sport « détente » style natation, c’est un moyen doux et efficace de calmer ses angoisses.

 

 

 

thérapie comportementale et cognitive2ème solution: la thérapie comportementale et cognitive

La thérapie comportementale et cognitive est très intéressante en cas de phobie, car elle cherche uniquement à soulager les symptômes. La différence avec une thérapie « classique », c’est qu’on ne s’attarde pas ici sur les raisons de la peur.

Afin de modifier un comportement, le thérapeute aide à prendre conscience des schémas de pensées qui entraînent ce comportement, pour pouvoir ensuite les modifier.

Des résultats très positifs peuvent être obtenus en peu de temps (thérapie courte). Pour plus d’infos : AFTCC

 

 

Anxiolytique3ème solution: l’anxiolytique

Dans des cas trop invalidants, la prescription d’un anxiolytique par un médecin peut être envisagée. Là encore, on ne soigne pas la cause mais le symptôme.

Attention: il ne faut jamais arrêter la prise d’un anxiolytique brutalement, sous peine de voir l’angoisse réapparaître, plus intense encore qu’avant (« effet rebond »)

 

 

 

Avion4ème solution: le stage Antistress d’Air France

Malgré les drames relayés par les médias, il faut savoir que l’avion reste le moyen de transport le plus sûr à l’heure actuelle. Pour les phobiques, Air France propose un stage, baptisé « Apprivoiser l’avion« , destiné à faire découvrir le monde de l’air.

Au programme: rencontre avec un spécialiste du stress aéronautique, informations de l’équipage, questions-réponses et… séance de simulateur de vol!

Coût: 600 euros. Plus d’infos ici.

 

Les stars n’ont plus ne sont pas épargnées!

Saviez-vous que Johnny Depp avait peur des clowns???

« Ça a quelque chose à voir avec leur maquillage, leur faux sourire. Derrière leur visage, on devine qu’il y a un vrai potentiel pour le mal »

Pour Jennifer Aniston, Cher, Michael Jackson, Whoopi Goldberg, Woody Allen et Colin Farrell, prendre l’avion est un vrai supplice. « Je panique telllement que je suis obligé de prendre un somnifère avant d’embarquer » confie ce dernier.

Pamela Anderson a peur des miroirs, quant à Carmen Electra, autre ex-naïade d’Alerte à Malibu, c’est l’eau qu’elle craint:

« Je suis terrifiée et j’ai des attaques de panique »

Pas de bol pour Uma Thurman, claustrophobe, qui a dû tourner dans un cercueil pour Kill Bill 2:  » Je ne souhaite à personne de vivre cette expérience, c’était horrible ».

Kelly Osbourne ne supporte pas le contact physique (sauf avec son copain apparemment), Justin Timberlake flippe devant les serpents, arraignées et requins, et Christina Ricci a peur des… plantes! (botanophobe)

Et la liste est encore longue…

Apprenez à vous affirmer !

Affirmez-vous! Dans une société telle que la nôtre où l’on est constamment sollicité (médias, famille, amis, boulot etc…), il n’existe qu’un seul et unique moyen pour vous en sortir sans y laisser des plumes: savoir dire NON.

Problème: il arrive parfois que cela ne soit pas si simple…

 

Bon, on va le faire à l’américaine, en prenant des cas bien concrets, histoire de savoir exactement comment réagir face aux manipulateurs en tout genre !

Prêtes ? C’est parti !

 

1er cas : la copine emprunteuse

 

Juju (guillerette): Dis, tu peux me prêter ton CD des Deftones !!!?

Vous (inquiète): Euh…tu sais, je l’écoute beaucoup en ce moment…

Juju (insistante): Allez, s’il-te-plaît, dis oui! Je te le rendrai, promis !

Vous (essayant de trouver une échappatoire): Tu peux pas le télécharger sur internet ?

Juju (en plein chantage affectif): Attends, je croyais que j’étais ta meilleure amie !

Vous (gênée): Mais oui, bien sûr. Mais…mais…ça n’a rien à voir…

Juju (scandalisée): Bah alors, prête-le moi !!!

Vous (dégoûtée): Bon… Ok. Tiens. Mais fais attention !

 

-> Ici, c’est la méthode du disque rayé qui marche: vous maintenez avec constance et fermeté votre opinion, jusqu’à ce que l’autre se lasse.

 

FLASHBACK :

Juju (guillerette): Dis, tu peux me prêter ton CD des Deftones !!!?

Vous (assurée): Désolée, je ne peux pas, je l’écoute beaucoup en ce moment.

Juju (interloquée): Oh, mais, je te le rendrai vite !

Vous (posée): J’aime beaucoup ce disque tu sais, je ne peux pas te le prêter actuellement.

Juju (indignée): Mais je suis ta meilleure amie ! Promis, juré, je te le rends demain !

Vous (implacable): Impossible, je me le passe tous les jours.

Juju (désespérée): Mais, je ne comprends pas, puisque je te dis que je te le rendrai demain!

Vous (imperturbable): Comme je viens de te le dire, je ne peux pas, j’aime vraiment ce CD…

Et ainsi de suite jusqu’à ce qu’elle lâche prise!

 

2ème cas : le dragueur lourd

 

Rocco (égrillard): Eh! la miss, on va boire un verre ?

Vous (fuyante): Hum…non, j’ai un rendez-vous…

Rocco (lubrique): J’ai des trucs à te montrer !

Vous (rougissante): Je ne peux pas, j’ai des trucs à faire…

Rocco (pressant): Allez, fais pas ta timide !

Vous (embarassée): Désolée, je dois partir…

Rocco (autoritaire): Allez quoi! Juste cinq minutes !

Vous (lassée): Bon, ok. Juste cinq minutes hein…

 

-> Dans un cas comme celui-ci, c’est dès le départ qu’il faut mettre des limites, en vous montrant très sûre de vous, et en n’hésitant pas à être désagréable (l’autre pouvant percevoir votre refus comme une invitation à insister).

 

FLASHBACK :

Rocco (égrillard): Eh! la miss, on va boire un verre ?

Vous (froide): Non, j’ai des choses très importantes à faire.

Rocco (amusé): Ah ouais? On peut savoir lesquelles ?

Vous (glaciale): Non, et je vous prierais de bien vouloir me laisser tranquille.

Rocco (agressif): Fais pas ta pimbêche !

Vous (péremptoire): Pour la dernière fois, je vous demande de me laisser tranquille. Si vous continuez, j’appelle la police.

Là, normalement, le trou duc de base vous fout la paix !

 

3ème cas : la mamie big-mac

 

Mamie (affectueuse): Allô ma chérie, on déjeune ensemble dimanche ?

Vous (embêtée): Ben… Ecoute mamie, dimanche… Je dois réviser mes partiels…

Mamie (compréhensive): Oh mais c’est juste pour le déjeuner !

Vous (timide): Ça ne m’arrange pas trop…

Mamie (suppliante): Tu sais, j’ai très envie de te voir…

Vous (culpabilisée): Oui, moi aussi… Mais dimanche, ça tombe mal…

Mamie (implorante): Juste une heure !

Vous (résignée): Bon, c’est d’accord…

 

-> Parfois, par peur de faire de la peine à ceux qu’on aime, on préfère accepter quelque chose qui ne nous convient pas, en faisant une croix sur son réel désir. Grosse erreur ! Le truc qui marche ? Le compromis !

 

FLASHBACK :

Mamie (affectueuse): Allô ma chérie, on déjeune ensemble dimanche ?

Vous (tendre): J’adorerais mamie, mais dimanche, je dois réviser.

Mamie (triste): J’aurais aimé te voir…

Vous (conciliante): Moi aussi, mais dimanche, c’est impossible. En revanche, la semaine prochaine, on pourra passer un après-midi ensemble.

Mamie (déçue): Je voulais te voir plus tôt..

Vous (enthousiaste): Ecoute mamie, je te promets qu’on se verra la semaine prochaine. Ça sera encore mieux.

Mamie (contente): Entendu alors. Je ferai un gâteau !