A l’occasion de la sortie en Blu-Ray et DVD, le 26 septembre, du chef d’oeuvre de l’animation des studios Disney, Cendrillon, le créateur Christian Louboutin a revisité le célèbre soulier de cette princesse de légende, en lui insufflant sa propre touche de magie et de modernité.
Et si maintenant, comme dans le conte éternel, le rêve devenait réalité ?
Du 27 août au 9 septembre, Disney et Christian Louboutin organisent un grand jeu concours intitulé « Et si c’était vous la nouvelle Cendrillon ». Ouvert à toutes les jeunes filles de 18 à 25 ans, il offre en 6 questions autour des thèmes de la mode, des princesses et des rêves, la possibilité à chacune d’entre elles de devenir une nouvelle Cendrillon des temps modernes et d’être la seule en France à porter à ses pieds ces souliers à nuls autres pareils…
Les finalistes du concours se retrouveront à Paris le 25 septembre, lors d’une cérémonie qui, dans l’esprit du conte et du film des studios Disney, désignera la nouvelle Cendrillon.
Alors qu’en France, le phénomène « enfant star » n’a jamais suscité autre chose que réticences et mépris, s’il est bien un pays où l’on célèbre sans honte, parfois juqu’à l’excès, les aptitudes exceptionnelles d’un enfant, c’est bien les Etats-Unis.
Entre hochets, paillettes, poupées et dépression, portrait d’une exception américaine pas vraiment admirable.
Bien sûr, nous avons eu Jordy, Anne et ses chansons Disney, les Ministars, et même plus récemment, Jean-Baptiste Maunier, le jeune acteur principal du film « Les Choristes ». Tous ont connu le succès, parfois même interplanétaire, comme pour Jordy; tous ont goûté au délice de l’adulation des foules; mais acucun, non, aucun d’entre eux n’a jamais vécu ce qu’un enfant américain doit supporter lorsqu’il est placé, bon gré mal gré, devant les flashs des projecteurs.
A l’origine, 99 fois sur 100, il faut bien admettre que tout vient des parents, de la mère en particulier. En mal de notoriété et aussi de dollars, ces mères maquerelles (Dina Lohan, Lynne Spears) à l’ambition féroce n’hésitent pas à exposer leur progéniture dès leur première dent de lait.
Ainsi, alors qu’elle donne la réplique au plus célèbre des extra-terrestres, E.T, en 1982, Drew Barrymore a déjà une longue carrière derrière elle, débutée avec le tournage d’un spot publicitaire à l’âge d’un an. Projetée dans un milieu aux moeurs plus que douteuses, elle devient alors alcoolique à 9 ans, droguée à 10 ans, et entame une cure de désintoxication à 13. Rendant responsable sa mère de tous ses déboires, elle refusera de lui parler pendant plusieurs années avant de se réconcilier avec elle en 2001.
Enfant acteur également, c’est à l’âge de dix ans que Macaulay Culkin devient mondialement célèbre avec le film « Maman, j’ai raté l’avion », sorti en 1990. Le succès est tel qu’il devient le petit acteur le mieux payé au monde, provoquant, de fait, une incroyable bataille juridique entre ses parents lors de leur séparation, chacun revendiquant la garde de l’enfant et surtout, la gestion de ses biens.
Résultat : il est arrêté pour possession de marijuana en 2006 et à 28 ans, il est déjà divorcé depuis 8 ans.
Mais l’exemple le plus flagrant de cette starification à outrance des enfants et de ses effets délétères, c’est sans conteste le « très étrange » mais non moins génial Michael Jackson.
Dès son plus jeune âge, au sein des Jackson Five, il devient le chouchou adulé et adoré du public. Coaché par un père tyrannique qui n’hésite pas à le battre, c’est à l’adolescence que Michael commence à être obsédé par son apparence, et en particulier son nez, sur lequel il fait une fixation.
S’en suivent alors plusieurs opérations esthétiques, jamais totalement avouées, mais rendant au fil du temps la star méconnaissable. Incapable de grandir, il avoue lui-même dans une chanson de l’album History, « Have you seen my childhood? », que son enfance malheureuse est à l’origine de tout.
Il faut croire que c’est culturel : les américains adorent les enfants qui jouent aux adultes. Pas dans la cour de récréation cependant : ça ne leur suffit pas. Essayer les chaussures de sa maman et se déguiser comme le fait Sophie Marceau dans « La Boum » n’est pas assez pro. Il leur faut du lourd, du bien clinquant qui puisse susciter les regards d’admiration et les « oh ! » exclamatifs de l’américain moyen.
Il suffit de jeter un coup d’oeil sur ces concours sordides de « Mini Miss ». Regardez-les ces pauvres petites : maquillées comme des voitures volées, entraînées à sourire et à séduire alors qu’elles devraient jouer avec leur barbie.
Au lieu de ça, elles l’incarnent.
Propulsées sur la scène, terrifiées à l’idée de perdre l’amour de leurs parents, elles prostituent alors malgré elles leur âme d’enfant…
Heureusement, c’est vrai, malgré tous ces exemples de parcours cabossés, il existe quelques rares exceptions à Hollywood où, malgré la pression et l’argent en jeu, la tempérance a su l’emporter sur la décadence. Mais honnêtement, combien sont-elles ?
Bien qu’elle ait débuté sa carrière à deux ans, Jodie Foster n’a en effet jamais perdu pieds avec la réalité, poursuivant au contraire ses études, jusqu’à obtenir un diplôme de littérature à la prestigieuse université de Yale. Elle poursuit ensuite une brillante carrière au cinéma, couronnée par un Oscar, en 1988, pour son rôle dans le film « Les Accusés ».
De son côté, la jeune Nathalie Portman, qui a débuté auprès de Jean Reno dans « Léon », continue également son petit bonhomme de chemin sur les sentiers de la gloire, laissant de côté les pétages de plombs « britneyspearsiens » pour mieux se consacrer à ses études. Elle obtient d’ailleurs un diplôme de psychologie à l’université d’Harvard en 2003.
Pendant un moment, on aurait aussi pu ranger dans cette catégorie la gentille Kirsten Dunst (qui a joué dans « Entretien avec un vampire »à l’âge de 11ans), mais c’était sans compter sa cure de désintoxication en 2008, officiellement pour soigner « une dépression »…
Comme quoi, à Hollywood, il y a vraiment un temps pour tout.
Britney Spears : la gloire et les larmes
S’il y en a une qui a gobé le micro plus que le biberon, c’est bien notre Brit-Brit! Pour le meilleur et pour le pire… Il faut la voir chanter toute gamine à « Star Search » pour deviner la suite : succès mondial et dépression nerveuse.Du haut de ses dix ans, elle chante « Love can build a bridge » avec des attitudes de vieille chanteuse torturée. Il n’y a déjà plus rien d’enfantin chez elle. Malaise pour tout le monde, sauf une fois encore pour les amerlocs et surtout, maman Spears !
Sentant le magot, elle inscrit sa fifille à tous les castings possibles et inimaginables, avec l’espoir de décrocher un contrat. Banco en 1992 avec le Mickey Mouse Club ! Puis Super Banco en 1998 avec la maison de disques Jive Records !
La pauvre Britney n’aura donc passé son enfance et son adolescence qu’à se dandiner devant les foules… »C’est Britney qui voulait ! » lance lâchement la marâtre. « Mais euh…bon… c’est vrai qu’elle a peut-être commencé trop jeune… » ajoute-t-elle, repentie.
MEA CULPA.
Mais au fait, à quelle occasion la mère de Bitney s’est-elle exprimée sur le sujet ? Dans un confessionnal ? NEIN!
C’est dans le « Today Show », sur NBC, en septembre dernier, que Madame Spears est venue conter les affres et les turpitudes de sa célèbre fille.
Toujours âpre aux gains, celle-ci a en effet sorti un bouquin (torchon) pour « set the record straight » comme ils disent là-bas. Pas avare de confidences, on y apprend que Britney a commencé à boire à l’âge de treize ans, et qu’elle a perdu sa virginité à quatorze avec un joueur de foot de quatre ans son aîné.
« On s’entend beaucoup mieux maintenant » nous assure Lynne Spears.
C’est clair que des confidences comme celles-là, ça resserre les liens.