Le cercle des poètes disparus Parce que jamais, un film n’a aussi bien décrit la fragilité, les doutes, la pudeur de l’adolescence; parce qu’il a déjà vingt ans et pourtant, n’a pas pris une ride: Le Cercle des Poètes Disparus fait parti de ces chefs d’oeuvre qu’il faut avoir vus au moins une fois dans sa vie.

 

Véritable ode à la jeunesse avec, en toile de fond, l’Amérique de la fin des années 50, Le Cercle des Poètes Disparus dépeint la vie d’un groupe d’adolescents, élèves dans la très sélecte « Welton Academy », étouffés par le système éducatif et familial de l’époque, et épris d’une liberté incarnée et louée par leur professeur: Monsieur Keating (Robin Williams, le rôle de sa vie).

Pas un mot de trop, pas une scène de trop: tout est juste dans ce film. A commencer par les acteurs, qui nous font grandir avec eux, et nous démontrent que le talent n’attend pas le nombre des années (Ethan Hawke et Robert Sean Leonard font ici leur début devant la caméra).

Plus qu’un film, c’est une vraie leçon de vie que Peter Weir, le réalisateur, met en scène sous nos yeux. Et l’on se retrouve avec son mouchoir, bouleversé, ébahi devant tant de délicatesse et d’émotion.

A moins d’avoir un coeur de pierre, et de ne jamais avoir eu 17 ans, difficile de ne pas contenir son émotion lors de la scène finale…

Du grand, grand cinéma.

A voir et à revoir en DVD.

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